> CRÉATION 2020 PIÈCE POUR 1 DANSEUSE ET 1 MARIONNETTE • DURÉE 45 MIN ENVIRON
« La santé de l’Homme est le reflet de la santé de la Terre. » – Héraclite
La Terre, notre planète, se meurt. L’être humain, qui la domine, a inventé la philosophie, l’art, la science ainsi qu’une multitude de connaissances et de savoir-faire mais en parallèle il a également développé le consumérisme, la destruction des terres et des mers, l’exploitation des autres espèces, en même temps que de la sienne. Il est la seule espèce à avoir développé la capacité de détruire son propre environnement, sans avoir développé la sagesse de ne pas le faire. De la Terre et de l’Homme, difficile de savoir lequel est le plus mal en point. En s’appuyant sur le texte de Jean Giono « L’homme qui plantait des arbres » la pièce ouvre les portes aux actions positives de l’homme sur son milieu et de l’harmonie qui peut s’en suivre.
Wood nous questionne, à travers le dialogue entre une danseuse et une marionnette, sur la relation de l’être humain à la nature et de l’Homme à l’objet.
La création à l’adresse du jeune public a transformé ma vision de la danse. Entre poésie et engagement, recherche esthétique et militantisme, ce secteur de la création est le creuset d’aventures artistiques formidables. Le contact vécu auprès du public, enfants et adultes, me donne l’envie d’approfondir mon travail dans ce sens.
Aujourd’hui, en tant qu’artiste il me semble être de mon devoir d’aborder les questions sur l’environnement et l’écologie d’autant plus à destination du jeune public. Sensibiliser l’enfant au fait que lui aussi est unique et précieux, comme la nature, et qu’il a le pouvoir de devenir un adulte ouvert sur le monde qui l’entoure. Pour m’aider dans cette tâche, je souhaite m’inspirer de « L’Homme qui plantait des arbres » de Jean Giono : véritable illustration poétique d’un problème ô combien actuel.
Faire d’une marionnette en bois (et d’autres éléments de la nature) mon partenaire de danse et le représentant de la nature m’est apparu comme une évidence. Je souhaite utiliser la technique du Bunraku, technique qui implique grandement le corps du marionnettiste. Créer un dialogue entre l’Homme et la Nature, la danseuse et la marionnette ; un rapport manipulateur/manipulé qui s’entremêle au cours de joutes chorégraphiques.
Fontainebleau (77)